Ce
titre, je le trouve particulièrement vrai et entre nous il me sert
souvent lorsque que je tente de cerner la personnalité de quelqu'un.
En général, cela me permet immédiatement de savoir si je vais
m'entendre avec cette personne et pour l'instant j'ai trouvé que
c'était un excellent indicateur.
Même
si je l'ai encore fait encore trop peu cette année (à mon goût),
de manière générale j'adore sortir pour aller voir des humoristes
sur scène. C'est surtout un petit rituel mis en place avec ma tante
il y a des années et dont je n'arrive pas à me passer. Aujourd'hui
j'ai donc voulu vous faire un petit tour d'horizon de mes humoristes
préférés !
Trevor
Noah
Mettez-moi
face à un sketch de Trevor Noah avec un chronomètre; vous devriez
atteindre les 15 secondes avant de me voir commencer à pleurer de
rire. Trevor Noah est un humoriste sud-africain ayant vécu
l'apartheid qui a fait carrière aux États-Unis. Dans ses
spectacles, il met souvent en lumière les différences de culture
entre les deux pays. Là où il excelle, c'est dans les accents qu'il
fait ou dans ses imitations.
L'un de ses spectacles est disponible sur Netflix, avec un documentaire sur sa vie "You laughed but it's true"
Jeremy
Ferrari
Mes
potes vous en parlerons mieux que moi: je suis devenue insupportable
depuis que je suis allée voir Vends 2 places à Beyrouth en janvier
de cette année. Au départ Jeremy Ferrari je ne l'aimais pas
beaucoup. Parce qu'il passait sur TPMP et que je n'aimais pas ce
qu'il y faisait (à l'époque où TPMP n'était pas encore devenue
l'immondice qu'elle est aujourd'hui). Je n'avais pas regardé ses
sketchs tirés du ONDAR alors je suis directement entrée dans le
bain avec son «premier» spectacle, Hallelujah Bordel. Et là
j'étais contente. Alors certes, je trouvais que sa gestuelle n'était
pas assez posée à mon goût mais j'ai totalement accroché à son
propos. Par ailleurs, j'étais admirative des recherches qu'il avait
fait sur les différentes religions pour nourrir son spectacle et ne
pas dire d'énormités. J'ai apprécié au point de vouloir aller le
voir lorsqu'il passerait pour son deuxième spectacle, Vends 2 places
à Beyrouth dont je connaissais le succès fulgurant. Il fallait que
j'en sache plus.
Et
là, la claque.
Mais
quand je dis la claque, la grosse claque.
Alors
certes, ce n'est pas le spectacle où j'ai fini par avoir le hoquet
tellement je riais (ça m'arrive souvent, certains me disent que
c'est pas normal mais moi il me semble que le hoquet peut se
déclencher comme ça -commente avec l'emoji immeuble si ça t'arrives aussi-, mais c'est le spectacle où j'ai eu envie de me
lever en hurlant «EST-CE QUE JE PEUX AVOIR UN AMEN?» (bien que je
nie tout lien à quelconque appartenance religieuse). Un spectacle
extrêmement bien construit, criant de vérité et très instructif.
J'avais quelques réticences à aller voir celui qu'on surnomme «le
Prince de L'Humour Noir» par peur d'être déçue, parce que j'ai
souvent regretté que des humoristes se réclamant maîtres de
l'humour noir n'osent pas vraiment aller «loin». Pour le coup j'ai
été servie, et ça m'a beaucoup fait rire. Pour ceux qui ne le
savent pas, Jeremy Ferrari est un mec qui de base n'a pas le bac.
Trop de problèmes comportementaux au lycée, qu'il finit par lâcher.
Et là, il arrive sur le devant de la scène avec ses deux heures de
spectacle, en te disant que tous les faits historiques, toutes les
choses qu'il avance sont sourcées, en indiquant deux classeurs de
chaque côté de la scène, sources que l'on peut retrouver sur son
site, et qu'il a suivi un an de cours sur la géopolitique avec un
professeur de la Sorbonne à Paris. Et là, la seule chose qui te
vient c'est «putain !».
Je
ne mets ici pas de lien vers les vidéos de Jeremy Ferrari, parce que
si je devais le faire ce serait une vidéo du dernier spectacle mais
pour ça j'attends la sortie DVD et quelques extraits sur Youtube.
Vous
l'aurez compris, si vous pouvez, allez le voir. Hallelujah Bordel est
disponible sur Netflix.
Yacine
Belhousse&Dedo
Bon.
Il est un peu ingrat de présenter Yacine et Dedo en un texte alors
qu'en soit ils ne forment pas un duo comme ont pu le former Kad&O,
Omar et Fred ou Éric et Ramzy. Mais en même temps, était-il bien
raisonnable de les dissocier ? Yacine et Dedo je les ai découvert
comme beaucoup dans l'émission du Jamel Comedy Club qui passait sur
Canal +. Chacun avait son style, me faisait rire: Yacine par
l'absurdité de son discours et la merveilleuse imitation d'un nerd
qui porterait un appareil dentaire bien trop encombrant et Dedo par
sa difficulté à évoluer en tant que metalleux dans le 93. Je me
souviens de la Chanson du geek qui me faisait tellement rire que j'en
connaissais les paroles par cœur (d'ailleurs je pense toujours les
connaître). Et puis il y a eu l'Histoire Racontée par les
Chaussettes. Des sketchs de 10 minutes sur... Oui enfin c'est dans le
titre quoi. Avec leur ton complètement décalé, totalement ma came
(elle l'a dit!). Du coup, je suis allée voir leur premier spectacle,
à chacun, au Comedy Club. Je me souviens être sortie du spectacle
de Yacine en ayant ri comme jamais mais sans me souvenir d'une seule
réplique puisque ça partait dans tous les sens (ce que j'ai adoré),
des docs de Dedo qui m'arrivaient au niveau des yeux puisque j'avais
eu la riche idée de m'asseoir au premier rang mais qui ne m'ont pas
empêcher de me marrer comme une baleine (non vraiment écrire le
soir ça ne me réussi pas je sors de ces expressions...). Et puis,
il y a deux ans et l'an passée je suis retournée les voir, pour
leurs seconds spectacles respectifs. Toujours aussi drôle, toujours
autant dans mon cœur. Je sais pourquoi ils ont très vite fait
partie de mes humoristes favoris dès l'instant où je les ai
découvert et pourquoi ils le font toujours.
Le
premier spectacle de Dedo est disponible sur Netflix.
Le
retour de l'Histoire Racontée par des Chaussettes et pour bientôt,
on ne me tient plus.
Vincent
Dedienne
Vincent
Dedienne je l'ai lui aussi découvert sur Canal+, dans l'émission le
Supplément, à l'époque présentée par Maïtena Biraben. J'étais
une grande fan de Stéphane de Groodt et j'étais curieuse de savoir
ce qu'allait donner ce nouveau chroniqueur. Je n'ai pas été déçue.
J'aime son humour nourri par le kitsch, les jeux de mots, les
comparaisons entre Jacques Attali et une chouette. Les bios
interdites m'ont donné envie d'aller voir son spectacle, «S'il se
passe quelque chose», au Café de la Danse. J'ai eu raison, j'ai
adoré. Un spectacle touchant, drôle et personnel. J'ai été
absolument attendrie par sa personne, alors quand j'ai su pour
l'Olympia, même sans le connaître je n'ai pas pu m'empêcher
d'esquisser un sourire en apprenant qu'il jouerait là-bas, et une
pensée pour lui le soir en question.
Je
ne vous apprends rien en vous disant qu'il officie quelques jours par
semaine dans l'émission Quotidien, dans la rubrique «Q comme
kiosque».
Rowan
Atkinson
Là
on touche à un mastodonte de l'humour anglais. Un pilier. L'évidence
même. Sir Rowan Atkinson, Mr. Beans en personne. Si je me souviens
de son humour potache dans la série Mr. Beans ou encore dans le film
Johnny English, il faut dire que je suis largement tombée sous le
charme de son style humoristique dans son spectacle Rowan Atkinson
Live, disponible sur Youtube. Évidemment, humour anglais à souhait.
Chacune de ses apparitions au cinéma (la scène de la vente dans
Love Actually avec le très regretté Alan Rickman) ou aux Jeux
Olympiques de 2012 me font mourir de rire.
Ceux
que j'ai vu sur scène, par ordre de préférence:
Yacine
(1/ Premier spectacle au Jamel Comedy Club 2/ Les Premières pas tout
à fait finies à la Nouvelle Seine)
Dedo
(1/ Prince des Ténèbres au Jamel Comedy Club 2/ Killing Joke Part
aux Feux de la Rampe)
Jeremy
Ferrari (Vend 2 places à Beyrouth aux Folies Bergères)
Vincent
Dedienne (S'il se passe quelque chose au Café de la Danse)
Verino
(Verino s'installe au Grand Point Virgule, deux fois)
Kyan
Khojandi (Pulsions au Théâtre Galabru)
Kheiron
(60 minutes avec Kheiron au République)
L'Inglorious
Comedy Club (présenté par Verino avec Sugar Sammy, Fary,
Airnadettes, Donel Jack'sman au Grand Point Virgule)
Pierre-Emmanuel
Barré (Nouveau Spectacle au Sentier des Halles)
Thomas
Ngigol (2 au Théâtre Déjazet)
Le
Comte de Bouderbala (Premier spectacle au Théâtre du Gymnase)
Max
Bird (L'encyclo-spectacle au Nez Rouge)
Shirley
Souagnon (Free à la Cigale)
Anthony
Kavanagh (Anthony Kavanagh Fait Son Coming out au Bobino)
Caroline
Vigneaux (Caroline Vigneaux Quitte la Robe au Palais des Glaces)
Ceux
que j'ai vu sur un écran, par ordre de préférence:
Trevor
Noah (That's Racist + Afraid of the Dark + beaucoup d'extraits du
Daily Show)
Rowan
Atkinson (Rowan Atkison Live)
Louis
CK
Jeremy
Ferrari (Hallelujah Bordel)
Fabrice
Éboué (Faites entrer Fabrice Éboué)
Thomas
Ngigol (À Block)
Florence
Foresti (tous)
D'jal
(Just D'jal)
Gad
Elmaleh (tous)
Jamel
Debbouze (tous)
Artus
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